7 conseils pour prévenir le burn-out au sein de votre entreprise

Chaque mois, nous publions quatre articles qui vous permettront de façon générale de mieux gérer votre entreprise et, en particulier, les chiffres de celle-ci.

Le gouvernement fédéral multiplie les mesures pour tenter de remettre au travail les malades de longue durée. L’ampleur de la tâche est importante. Mais derrière ces considérations factuelles se cache une réalité plus émotionnelle, une réalité sur laquelle les employeurs peuvent agir.

Les chiffres ont de quoi faire frémir : Securex estime que 30% des employés, tous secteurs confondus, sont explosés à un risque élevé de burn-out ou de dépression. Lors d’un reportage sur RTL-TVi, on apprenait que le nombre de personnes en burn-out ou en dépression avait augmenté de 44ù depuis 2018.

En termes de coûts, Securex estime qu’un burn-out peut coûter environ 24.000 euros à un employeur. Pour un indépendant, la facture peut s’élever à près de 90.000 euros. Autant dire que mettre les quelques conseils ci-dessous en place peut avoir un réel impact sur les résultats de votre activité professionnelle.

Fixez-vous des objectifs clairs et réalistes

Avoir des objectifs et s’y tenir vous permettra, à vous, mais aussi à vos employés, de savoir vers où vous allez et les efforts à fournir pour atteindre ce but. Ne pas savoir, c’est donner trop de temps à l’incertitude. Afin de vous montrer plus réaliste, découper chaque mission en différentes étapes. Vous offrez ainsi à tous les intervenants la possibilité de se féliciter à chaque étape franchie.

En outre, ce fonctionnement par étape vous permettra sans troubler les différents intervenants d’adapter les objectifs pour que ceux-ci correspondent mieux aux exigences de vos clients et/ou du marché.

Accordez-vous, à vous et à vos employés, une dose suffisante d’autonomie

Être bridé dans la réalisation de ses tâches au quotidien peut avoir des effets dévastateurs sur le sentiment d’accomplissement de vos employés. Il est important d’éviter une forme trop pesante de micro-management et d’offrir cette autonomie qui est souvent synonyme de responsabilisation. L’implication au sein de l’organisation permet alors de se sentir mieux, plus efficace, et de donner une raison à tout ce que l’on doit accomplir.

C’est également vrai pour les indépendants qui travaillent seuls. Il est question ici de se donner cette confiance nécessaire à la réussite. Croire en soi et en ses capacités est aussi un premier pas vers une plus grande satisfaction lors de l’accomplissement de ses tâches au quotidien.

Offrez une vraie valeur à la déconnexion

Avoir l’esprit en ébullition en permanence est très souvent vecteur d’inefficacité. Cette inefficacité est, à son tour, source de fatigue et, comme on s’en doute, la fatigue cumulée mène au burn-out. Il est important, souvent, de sonner la fin de l’école. Derrière cette image d’Epinal, il faut accepter que les corps et les esprits ont besoin de se changer les idées, de s’offrir du temps pour soi. En tant qu’employeur, c’est très facile de mettre en place des règles qui permettent d’éviter que des e-mails professionnels soient échangés, par exemple, en pleine nuit.

L’indépendant doit, lui aussi, s’offrir des moments de pause. Il y a toujours quelque chose à faire quand on essaye de mener à bien son entreprise. Mais il est important d’accorder au non-professionnel le temps nécessaire, comme aller puiser une énergie supplémentaire dans des sources plus personnelles.

Soyez attentif aux signaux précurseurs

Le burn-out ne tombe pas sur la tête des gens comme une tuile le ferait, emportée par une bourrasque. Le mal-être s’installe en silence, mais pas sans quelques signes que vous pouvez mettre en évidence et tenter de juguler. Un employé plus irritable, fatigué, qui s’implique moins ou qui fait des erreurs est peut-être un employé qui emprunte la voie du burn-out. Il est important de tenir compte de ces signaux et de chercher à y trouver des solutions.

C’est également vrai pour l’indépendant qui aura cette difficulté supplémentaire de devoir gérer ces signaux le plus souvent tout seul, face à lui-même. Affirmer que l’on est « fatigué » n’est pas un aveu de faiblesse, mais bien un signal d’alarme tiré pour soi-même.

Reconnaissez factuellement votre valeur et celle de ceux qui travaillent avec vous

Travailler, se donner à 150%, chercher, encore et encore, les meilleures solutions pour permettre à l’entreprise dans son secteur… C’est épuisant et ça l’est d’autant plus si l’on ressent comme un manque de reconnaissance. Tout le monde souhaite, un jour, voir ses actes récompensés comme il se doit. Le salaire est une chose, mais un geste, un remerciement, un petit cadeau sont autant de choses qui auront un effet énorme en termes d’engagement et de ressourcement pour les personnes qui travaillent au sein de l’entreprise.

L’indépendant n’échappe pas à son besoin de reconnaissance. Et ce ne sont pas seulement les factures qu’il émet qui peuvent lui apporter cette reconnaissance. Et comme charité bien ordonnée commence par soi-même, il est important pour l’indépendant de s’accorder, de temps à autre, cette reconnaissance qui fait du bien.

Répartissez le travail ou déléguez

C’est souvent la question compliquée du quand engager. Le cumul des tâches chez une même personne est souvent délétère. Il est important de pouvoir répartir les tâches à différentes personnes, à différentes compétences afin que la charge de travail ne soit pas trop importante et que chaque personne, en fonction de ses compétences propres, puisse trouver une forme de satisfaction dans son travail.

L’indépendant doit également apprendre à déléguer. A vouloir être bon en tout, on n’est bon en rien, mais surtout, on s’épuise à vouloir atteindre des résultats qui ne sont pas à la hauteur de nos espérances. Il est donc important, à un stade de développement de son activité professionnelle, de trouver les bonnes personnes, d’autres indépendants, pour venir vous soutenir dans la réalisation de vos objectifs.

Insufflez cet esprit de soutien chez le plus grand nombre

Le dernier conseil que l’on souhaitait partager ici est de ne pas garder tous ces conseils pour soi. Il est important, au sein d’une entreprise, que l’on cultive cet esprit de partage, cet esprit qui permet de voir une demande d’aide comme un enrichissement plutôt que comme une faiblesse. Le bien-être au travail, que l’on soit dirigeant d’entreprise ou indépendant, doit être une notion qui nous occupe à chaque instant. Vous avez des questions sur les chiffres de votre entreprise ? Posez-les à Magecofi-Atecofi via son formulaire de contact. Nous nous ferons un plaisir de vous renseigner sur l’optimisation fiscale de vos revenus.

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