Les congés annuels, tout le monde connaît. Ils sont, en règle générale, fixés à 20 jours par an pour un(e) employé(e) à temps plein. Mais, au fil des ans, différents congés pour circonstances exceptionnelles ont vu le jour. Nous faisons le point sur ces moments de vie qui donnent droit à lever le pied.
Bien évidemment, il y a les congés extralégaux. Selon le secteur dans lequel vous exercez, des jours de congé extralégaux sont accordés à vos employés. Dans certaines entreprises, l’ancienneté offre, elle aussi, des jours de congé supplémentaires. De quoi parfois faire monter le compteur à des chiffres que certains jalouseraient. Mais ce n’est pas tout. Vos employés rencontrent dans leur vie des étapes importantes et, là encore, ils doivent pouvoir en bénéficier en prenant congé.
6 jours de congé d’accueil par an
Certes, il est assez rare, mais le congé d’accueil concerne les personnes qui occupent une place de famille d’accueil. Le législateur a décidé de leur accorder des congés payés pour pouvoir effectuer les démarches liées à leur statut de famille d’accueil. Il est intéressant de noter que c’est l’ONEM qui octroie à la personne prenant un congé d’accueil une indemnité.
6 semaines de congé d’adoption
Si l’un de vos employés a entamé une procédure d’adoption, il a droit à un congé d’adoption pouvant aller jusqu’à 6 semaines de manière ininterrompue. Si les trois premiers jours de ce congé d’adoption sont à votre charge en tant qu’employeur, c’est la mutuelle qui octroie ensuite une indemnité correspondant à 82% du salaire brut avec un maximum de 118.336 euros par jour.
Le congé éducation payé
Nous ne le répéterons jamais assez : la formation continue est un moyen de garder des employés ayant un niveau de compétence en phase avec l’évolution de la société. Mais difficile de demander à un employé de prendre sur ses congés pour suivre l’une ou l’autre formation. Heureusement, il existe le congé éducation payé qui vous permettra d’envoyer certains de vos employés sur les bancs de l’école sans que ceux-ci ne perdent ni jour de congé ni revenu.
Le congé de maternité et le congé de paternité
C’est sans doute les plus connus des congés attribués par les employeurs à leur personnel. Une femme enceinte a droit à 15 semaines de congé de maternité qu’elle prendra de façon flexible avant et après l’accouchement. De son côté, le papa a lui aussi droit à quelques jours de congé pour régler les différentes démarches administratives qui accompagnent un heureux événement.
Le congé parental
Un de vos employés peut demander un congé pour raisons parentales. Celles-ci ne doivent pas être motivées. Il a ainsi droit à interrompre son contrat de travail durant une période de 4 mois. Attention, il peut décider de prendre celle-ci en une fois ou de la fractionner en différentes périodes, à mi-temps, tiers-temps voire cinquième-temps. Il est également possible de passer d’une forme de congé parental à une autre.
Le congé pour soins palliatifs
Lorsqu’un proche est admis en soin palliatif, votre employé est en droit de vous demander un congé pour soins palliatifs. Celui-ci est d’une durée d’un mois et donne droit à une allocation d‘interruption. Parce qu’un cas n’est pas l’autre, le congé pour soins palliatifs peut, lui aussi, être pris en une fois ou réparti sur des périodes horaires plus flexibles. À titre d’information, actuellement, l’allocation pour un mois de congé pour soins palliatifs est de 726,85 euros.
Le congé pour la maladie grave d’un membre du ménage ou de la famille
Il est accordé aux employés le droit de demander un congé pour accompagner un membre de la famille (jusqu’au deuxième degré) atteint d’une maladie grave. Ce congé sera pris par périodes allant d’un mois à trois mois et peut être renouvelé jusqu’à un an. Toutefois, si votre employé décide de prendre un congé de ce type à mi-temps, il pourra renouveler ledit congé sur une période de 24 mois.
Le congé de type crédit-temps
Le crédit-temps est une forme de congé plus connue et qui fera l’objet d’un article dédié. Sachez toutefois que, selon les circonstances (sans motivation, pour soins, pour formation, en cas d’enfant malade…), votre employé pourra demander un crédit-temps pour des périodes allant de 12 mois à 48 mois, et qu’il pourra aménager lesdites périodes sur du mi-temps, voire du cinquième temps.
Le congé de circonstances aussi nommé petit chômage
Certains événements dans la vie donnent droit à un ou plusieurs jours de congé. On parle ici d’une naissance, d’un mariage, d’un décès, mais aussi d’une convocation au tribunal ou à faire parti d’un jury populaire. Ces congés sont rémunérés et la hauteur de la rémunération est généralement reprise dans les conditions de travail spécifiques à votre entreprise. Ce congé va de deux jours à la durée, par exemple, d’un procès.
Les congés pour raison impérieuse
Le congé pour raison impérieuse intervient lorsque votre employé doit prendre congé pour une raison indépendante de sa volonté. On parle ici d’un accident, d’une convocation au tribunal… Attention, ce congé ne doit pas être d’office rémunéré sauf si vous avez fait état de cela dans vos conditions de travail. Autre point important : ce congé ne peut pas durer plus de dix jours.
Le congé politique
Tous les mandataires politiques ne sont pas des ‘professionnels’ de la politique. Vous pouvez avoir, au sein de votre entreprise, des conseillers communaux qui devront prendre congé pour pouvoir exercer leur mandat. Cela ne vous coûte généralement rien puisque ces mandataires perçoivent une indemnité pour leurs services rendus.
Vous avez des questions sur le coût des congés dans votre entreprise ? Posez-les à Magecofi-Atecofi via son formulaire de contact. Nous nous ferons un plaisir de vous guider vers une solution adaptée à vos besoins.