Que vous terminiez vos études ou que vous ayez déjà une carrière derrière vous, peut-être nourrissez-vous ce rêve que d’aucuns considéreront comme fou de devenir indépendant. L’aventure est certainement palpitante, mais des étapes clés doivent être effectuées pour être certain(e) de ne pas se tromper. En voici sept…
Élaborez un business plan qui tient la route
Pourquoi votre business plan doit-il tenir la route ? Justement parce qu’il s’agit d’une forme de feuille de route qui va vous permettre de structurer vos idées en fonction d’un objectif précis. Vous allez pouvoir y placer tous les éléments clés de votre rêve entrepreneurial, comme le public cible, mais aussi un plan financier qui déterminera comment vous pouvez atteindre à tout le moins un équilibre financier, présage d’un développement futur. Il existe de nombreux outils en ligne qui vous permettront de mettre « sur papier » les paramètres de votre future activité professionnelle, mais vous pouvez également faire appel à des coachs professionnels qui maîtrisent à la perfection les données, par exemple, financières du lancement d’une activité d’indépendant.
Choisissez la forme juridique qui vous correspond
Si nous n’allons pas développer ici les avantages et inconvénients des différents formes juridiques existant en Belgique (nous le ferons certainement dans un prochain article), il est important de déterminer dès le départ celle que vous allez choisir afin d’en réunir toutes les caractéristiques dans les meilleures conditions. On notera l’existence de cinq formes juridiques :
- L’entreprise unipersonnelle, sans doute la solution la plus simple pour se lancer tout seul.
- La société à responsabilité limitée ou SRL. Elle permet de limiter ses responsabilités et donc son patrimoine personnel.
- La société anonyme (SA) qui correspond déjà à une structure d’une certaine importance.
- La société coopérative (SC) qui exige que trois fondateurs nourrissent un projet commun.
- La société en nom collectif (SNC) ou en commandite (SComm) qui sont des alternatives pour les personnes voulant s’associer pour lancer leur activité professionnelle.
Déterminez votre statut social
Le statut social que vous choisirez est fonction de qui vous êtes au moment de lancer votre activité d’indépendant et des possibilités qui vous sont offertes. Ainsi, vous pouvez vous lancer comme indépendant à titre principal, mais aussi à titre complémentaire si vous souhaitez poursuivre une activité professionnelle comme employé(e). Vous opterez pour le statut de conjoint aidant si votre conjoint est déjà indépendant et que, sous certaines conditions, vous entendez lui apporter une aide, par exemple, administrative ou logistique. Étudiant ? Il existe un statut dit de l’étudiant-indépendant qui vous permet de lancer votre activité professionnelle sans pour autant mettre un terme à vos études. Enfin, pour celles et ceux qui ont des difficultés à s’arrêter ou qui souhaitent améliorer leurs conditions de vie de pensionné(e), il y a le statut de pensionné actif, là aussi soumis à différentes conditions que nous verrons dans un autre article.
Donnez-vous un nom qui restera dans les mémoires
Si l’indépendant qui se lance seul aura tendance à utiliser son nom pour se faire connaître, ce n’est pas la seule possibilité qui s’offre à lui. Il faut d’ailleurs savoir que différentes manières de nommer son activité professionnelle existent :
- La dénomination sociale est le nom officiel donné à l’activité professionnelle, c’est le nom que l’on retrouvera dans les statuts officiels.
- Le nom d’entreprise est celui que vous donnerez lors de votre inscription à la Banque Carrefour des Entreprises.
- Le nom de marque est un nom que vous ferez protéger pour vous en garantit l’exclusivité sur le marché qui est le vôtre.
- Le nom commercial est celui qui est le plus souvent utilisé dans votre communication.
Le choix du nom revêt une grande importance, puisque c’est là le premier contact que vous aurez avec vos clients et prospects. Notez également que vous n’êtes pas obligé(e) de trouver un nom pour chacun des catégories ci-dessus et que, par exemple, la dénomination sociale et le nom d’entreprise peuvent être identiques.
Établissez la liste des assurances auxquelles vous souscrirez une fois vos statuts officialisés
Ne vous voilez pas la face : devenir indépendant, c’est accepter de prendre des risques, financiers ou autres. La bonne nouvelle, c’est que ceux-ci peuvent souvent être couverts par des assurances. Elles sont, ici encore, de différentes sortes et pourront être souscrites au fil du temps.
- Les assurances pour se protéger. On parle ici des assurances hospitalisation, accidents du travail ou encore revenus garantis qui permettront de garder la tête hors de l’eau en cas de coup dur.
- Les assurances pour se prémunir des accidents comme l’assurance de votre voiture de société, mais aussi la responsabilité civile ou la protection juridique.
- Les assurances pour préparer l’avenir. On sait que le parcours de l’indépendant est semé d’embûches et que lorsque ce même indépendant veut se retirer, il n’obtient que peu de soutien, par exemple, en termes de pension légale. Il est donc important de souscrire le plus rapidement possible une assurance de type PCLI ou EIP afin de s’assurer une fin de carrière radieuse.
Accomplissez les démarches administratives obligatoires pour pouvoir exercer votre activité professionnelle
C’est bien évidemment une étape incontournable pour exercer une activité professionnelle comme indépendant en Belgique : les différentes démarches administratives. On en dénombre cinq.
- Ouvrez un compte bancaire professionnel pour éviter la confusion avec vos avoirs personnels.
- Demandez un numéro d’entreprise auprès d’un guichet de la Banque Carrefour des Entreprises.
- Faites activer votre numéro de TVA
- Affiliez-vous à une caisse d’assurances sociales.
- Vérifiez si le métier que vous souhaitez exercer n’est pas soumis à des autorisations spécifiques.
Choisissez les professionnels qui peuvent vous accompagner dans vos démarches
Même si votre rêve d’indépendance est né de la volonté de pouvoir prendre votre destinée professionnelle en main, il est important de s’accompagner des bonnes personnes au fil de sa carrière. Faire appel à un comptable, par exemple, n’est pas une obligation légale. Toutefois, il est, lui, au courant de toutes les finesses législatives mises en place par l’administration fiscale et pourra vous donner les bons conseils pour maximiser votre image avant imposition. Il vous évitera aussi nombre d’erreurs qui, si on sait qu’elles coûtent beaucoup d’argent, sont également chronophages. Vous avez des questions sur les chiffres de votre entreprise ? Posez-les à Magecofi-Atecofi via son formulaire de contact. Nous nous ferons un plaisir de vous renseigner sur l’optimisation fiscale de vos revenus.